la pêche au coup

une pêche pour tous et a découvrir

posté le 11-07-2008 à 21:21:51

tout sur l'asticot

Irrésistible aux yeux des poissons, bon marché pour le pêcheur, l’asticot est indémodable. Du pêcheur débutant au compétiteur de haut niveau, tous ont recours à ces petites larves de mouche ! 

Appât économique s’il en est, disponible partout et tout le temps, l’asticot intéresse tous les poissons. Il peut s’acheter au litre, au demi litre, à la boîte et même parfois à la cuiller. Bien qu’il soit efficace toute l’année, l’asticot donne les meilleurs résultats dans les eaux fraîches du printemps et de l’automne.

Le meilleur jour pour acquérir des asticots frais est le vendredi après-midi ou le samedi matin, tout simplement parce que les marchands se font livrer en fin de semaine ! Il est possible d’estimer leur fraîcheur au premier coup d’œil. Les asticots frais comportent une petite tache noire dans leur corps, il s’agit de nourriture en cours de digestion. Plus cette tache est grosse, plus l’asticot est de qualité. Une autre solution consiste à prendre les asticots en main. En les touchant, il est possible de ressentir la souplesse de leurs corps. Plus ils vieillissent, plus ils sont durs et moins ils sont actifs.



La grande famille des asticots

Le FIFISE, de couleur rouge, au corps de petite taille plutôt allongé, fait merveille esché à l’hameçon pour capturer les petits poissons. Particulièrement résistant, il autorise plusieurs prises sans devoir être changé.
Le PINKY est un petit asticot très actif qui s’utilise à la fois dans l’amorce et à l’hameçon. Très remuant, il peut remplacer ponctuellement le fouillis de ver de vase.
Le GOZZER est le plus répandu, sa peau est fine et tendre. Il s’emploie aussi bien pour l’eschage que pour l’amorçage. Il sélectionne les gros poissons, ils peuvent être accrochés à plusieurs sur le même hameçon.
Le DAMIER, le plus gros, sert uniquement pour escher l’hameçon pour pêcher la tanche, le carpeau et tous les gros cyprins.
Le CASTER (chrysalide) est un stade intermédiaire entre l’asticot et la mouche. Bien qu’inerte il n’en est pas moins vivant et très efficace sur les gros poissons de fond, aussi bien esché à l’hameçon qu’incorporé dans l’amorce.



Pour les garder en forme

Des asticots achetés par litre pour plusieurs semaines de pêche, doivent être nettoyés régulièrement. Une fois par semaine il convient d’éliminer les morts à l’aide d’un tamis à mailles moyennes ou grosses. Une fois cette opération terminée, une à deux pleines mains de sciure très fine, de son ou de farine par litre d’asticots, contribuent à leur redonner un aspect présentable.

Pour les garder dans de bonnes conditions, il faut choisir un récipient muni d’un couvercle perforé et d’un volume deux fois supérieur à celui des asticots. L’idéal serait de disposer d’un vieux réfrigérateur réservé uniquement aux esches et appâts. Sinon, ils peuvent se conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur familial, dans une cave fraîche et ventilée ou tout autre endroit dont la température ambiante est comprise entre 4° et 6°C.
Il est important que le délais entre l’achat des asticots et leur arrivée au domicile soit minimum. Les jours de grande chaleur il ne faut pas hésiter à emporter pour le voyage une glacière. Elle est également indispensable les jours de pêche pour éviter qu’ils attrapent un coup de chaud.


Pour les embellir

Il est toujours intéressant d’acquérir des asticots de couleurs différentes pour pouvoir s’adapter aux conditions de pêche, luminosité, nature du fond... Car c’est bien connu que les poissons perçoivent bien les contrastes et semblent parfois préférer le rouge au blanc, quelques fois l’inverse...
Malheureusement les marchands ne disposent pas toujours d’asticots dans toutes les couleurs de l’arc en ciel et il faut alors les colorer soi-même !

Les teinter dans la masse
Ce procédé, le meilleur, se pratique essentiellement avec de petits asticots appelés également « fouillis d’asticots ». Il s’agit de jeunes larves n’ayant pas fini leur croissance. Il suffit de leur proposer du son préalablement coloré avec quelques gouttes d’un colorant alimentaire. En grandissant, ils se colorent eux-mêmes à l’intérieur de leurs corps. Au bout de deux ou trois jours, ils sont prêts à l’emploi.

Les teinter en surface
Ce procédé bien que moins efficace, est plus rapide. Il consiste à traiter les asticots juste en surface à l’aide des teintures spéciales, disponibles chez les marchands. Le principal inconvénient est qu’elles se dissolvent progressivement dans l’eau et risquent de tacher les doigts.


Mode d’emploi

Les faire couler
L’asticot est enveloppé d’une fine pellicule de graisse qui le rend une fois dans l’eau plus ou moins flottant. Dans toutes les pêches de fond avec un amorçage de rappel, il est primordial que les asticots descendent le plus rapidement possible afin d’éviter qu’ils ne soient mangés par de petits poissons lors de la descente.
Pour les rendre coulants, il convient de les dégraisser avec quelques poignées de farine de maïs extra-fine. Une fois toute la matière grasse absorbée, ils perdent leur réserve de flottabilité.

Les faire flotter
Dans la recherche de la friture en surface ou lorsqu’il est obligatoire de pêcher « décollé » du fond, surtout quand certains poissons moustachus monopolisent le coup, on a tout intérêt d’alléger les asticots. Il faut verser dans une boîte munie d’un couvercle l’équivalent de 3 cm d’eau et ajouter deux poignées d’asticots d’une fraîcheur irréprochable. La boîte est aussitôt refermée pour laisser les asticots à tremper pendant 30 minutes. Passé ce délai, il convient de retenir ceux qui flottent en surface et de les incorporez à une amorce légère, destinée à la pêche au rappel.

 


 
 
posté le 09-07-2008 à 16:26:26

DESCRIPTIF DE LA PECHE AU FEEDER

- LA PECHE AU FEEDER 


Cette appellation pourrait s'imager par la formule "scion qui tremble".
En situation de pêche, le scion de la canne repose sur un support et il faut guetter le scion pour apprécier les touches, le fil bien tendu. Soit le fil se détend ou soit le scion enregistre la tirée du poisson. Il faut alors ferrer par un mouvement ample sur le coté. Pour faciliter la perception des touches délicates, il existe des fonds (petites cibles) de couleur sombre, quadrillés de lignes fluorescentes et montés sur un pique, à placer derrière le scion. Quelque soit la luminosité et la force du vent, vous percevrez alors le moindre tremblement.

Un conseil, bien régler le frein du moulinet pour ne pas casser sur la touche brutale d'un gros poisson.

Les cannes plus courtes que les anglaises (généralement entre 2,70 et 3,30 mètres) sont pourvues de 2 ou 3 scions fluos de tailles et de forces différentes ( souple ou light, moyen ou médium, dur ou strong). Par temps calme, sans vent, il faut prendre le scion le plus fin, donc le plus sensible. Par grand vent, préférez le plus rigide.

- dans le cas du Quiver, la plombée légère est composée d'un plomb d'arlesey (type poire de 5 à 30 g environ). L'amorçage se fait à l'aide d'une fronde en lançant régulièrement des boules d'amorce sur le coup.

- pour le Feeder, la plombée plus lourde est composée d'un amorçoir (jusqu'à 100g).

Il existe deux sortes d'amorçoirs (appelés feeder) : ceux destinés aux esches vivantes et ceux pour l'amorce.

Dans le premier cas, on introduit dans le feeder plombé des esches vivantes pures (asticots, pinkies, gozzers..). Le feeder est fermé, plat ou cylindrique, et criblé de trous par lesquels les esches sortent directement sur le coup. Pour utiliser l'amorce, le feeder est une cage plastique ou métallique ouverte qui permet de la libérer juste sur le coup.

 


 
 
posté le 09-07-2008 à 16:24:39

DESCRIPTIF DE LA PECHE A LA BOLOGNAISE

 LA PECHE A LA BOLOGNAISE

C'est une technique qui est pratiquée depuis longtemps.
Appelée "longue coulée" elle se pratique en rivière avec une canne télescopique carbone à anneaux de 5 à 8 mètres et un moulinet type anglaise. Les flotteurs "bolo" sont de forme trapue, très quillée et peuvent supporter des poids importants (jusqu'à 20 grs et plus...) La plombée doit être groupée avec un plomb de touche sur le bas de ligne.
La technique consiste à effectuer des coulées sur un coup amorcé.

Attention, il faut jeter les boules d'amorce devant soi ou même légèrement en aval. En effet, l'astuce de la "bolognaise" consiste à bien contrôler la dérive de la ligne sans bloquer complètement le flotteur qui reviendrait alors vers le bord et la ligne ne serait donc plus dans l'axe de la coulée. Les poissons, cherchant leur nourriture à l'impact des boules d'amorce ou un peu en aval, ne pourraient donc pas attraper votre esche. Après quelques coulées, il est assez facile de comprendre où se trouve le poisson. Dés qu'il rentre sur le coup, les touches assez nettes arrivent. Il faut alors ferrer énergiquement. La longueur de la canne et son action parabolique, le frein du moulinet et sa réserve de fil, permettent d'amortir les départs en force des gros poissons et de les combattre en toute sécurité jusqu'à l'épuisette.
 


 
 
posté le 09-07-2008 à 16:22:31

DESCRIPTIF DE LA PECHE A L'ANGLAISE

LA PECHE A L'ANGLAISE

La pêche à l'anglaise, adaptation de la pêche au coup, est un héritage de nos amis anglais.

Elle se pratique avec un moulinet et une canne à anneaux à emmanchement ou télescopique. D'une longueur de 12' (3,60 m) à 15' (4,50 m), elle est munie de nombreux anneaux surélevés qui favorisent la glisse du nylon et évite que ce dernier colle à la canne. Pour cette technique, les principales caractéristiques d'un moulinet dit "match" sont : vitesse de récupération élevée (jusqu'à 1,10 m au tour de manivelle) et bobine à large moyeu pour nylon de faible diamètre (11 à 17 centièmes).

Ce nylon "spécial anglaise" est plus facile à couler. En effet, pour un ferrage direct et efficace, la bannière doit être noyée et tendue. C'est un élément essentiel car on pratique à minimum 15 mètres du bord et jusqu'à 50 mètres en compétition.

On peut aussi utiliser un liquide "dégraisse-fil" pour améliorer sa pénétration dans l'eau.
Au premier abord, le plus surprenant dans un montage anglaise, c'est le flotteur qui est attaché à la ligne simplement par sa base. Il contribue directement à ce que le fil soit sous la surface.

Ce flotteur est appelé "waggler". Il en existe deux types : les droits (basiques pour la pêche à courte distance en eau calme) et à bulbe pour la grande distance ou par grand vent.
La plupart de ces flotteurs anglais sont pré-lestés ce qui facilite leur utilisation (ex : un flotteur noté 3+1 a déjà 3 grammes de plombs à sa base et il faut rajouter 1 gramme de plomb sur la ligne).
On emploie des plombs mous ou super doux qui peuvent se serrer avec les doigts et se déplacer sur la ligne facilement, sans endommager le nylon.

Le bas de ligne, souvent long, est relié au corps de ligne par l'intermédiaire d'un micro-émerillon. Il limite fortement le vrillage du bas de ligne occasionné par la récupération rapide de la ligne.
Les hameçons utilisés sont généralement de forme ronde, bronzés ou nickelés dans les tailles de 20 à 12 suivant les poissons recherchés et l'importance de l'esche (bouquets de plusieurs asticots ou panaché 1 grain de mais doux + 1 ou 2 vers de terre...)
En fonction de la distance de pêche, on se sert d'une fronde pour amorcer son coup.

* Les avantages de la pêche à l'anglaise : en étang peu profond par exemple, où le fond est en pente douce, on trouve souvent des profondeurs plus intéressantes pour les beaux poissons, à 25 ou 30 mètres du bord. A cette distance, l'utilisation d'une fronde permet d'amorcer avec précision.

* loin du bord, le poisson est moins gêné par le bruit et donc moins méfiant.

* on peut rivaliser avec des gros poissons sur des nylons relativement fins grâce au frein du moulinet, à la réserve de fil et l'action parabolique de la canne anglaise.

* contrairement aux idées reçues, la taille du waggler aussi importante soit elle n'empêche en rien la prise de poissons de petite taille. Bien équilibré, il reste très sensible à la touche.

Dérivé de l'anglaise, la pêche au STICK consiste à effectuer des coulées en rivière. Le flotteur fixe, est pris en 2 points sur la ligne. On agraine régulièrement en début de coulée avec des asticots, gozzers ou casters...La descente des esches au fil de la coulée, déclenche une frénésie auprès des poissons tels que chevesnes, hotus, barbeaux mais aussi gardons et brèmes. La particularité de cette technique est qu'elle sélectionne souvent les beaux poissons.
 


 
 
posté le 09-07-2008 à 16:18:04

DESCRIPTIF DE LA PECHE AU COUP

LA PECHE AU COUP

DESCRIPTIF


La pêche au coup est pratiquée par des milliers d'adeptes en France, quels que soient leur âge et milieu social. Cette grande popularité s'explique par une abondance et grande diversité de poissons blancs : gardons, brèmes, ablettes, goujons, tanches, carpeaux, hotus, chevesnes, barbeaux etc...Bien que statique, cette technique demande un certain sens de l'eau.
Contrairement à d'autres types de pêche où l'on se déplace pour chercher le poisson, il s'agit de faire venir le poisson sur le "coup" en amorçant, en rivière, étang, canal ou lac.
On appâte avec des amorces (mélange de farines), des graines (chènevis, blé , mais..) et des appâts vivants (asticots, pinkies, fouillis de vers de vase...). La pêche à la canne au coup sans anneaux est certainement la plus pratiquée. C'est aussi celle par laquelle tout pêcheur a débuté.
Le terme générique de "pêche au coup" englobe différentes techniques de pêche avec moulinet telle que l'Anglaise, la Bolognaise, Feeder/Quiver..., importées par nos voisins anglais et italiens, précurseurs en la matière.
Il y a quelques années, on pratiquait à l'aide d'une canne à pêche en bambou ou en fibre de verre. Aujourd'hui, le matériel a considérablement évolué avec entre autre l'apparition du carbone. Plus légères, les cannes sont télescopiques ou à emmanchements et peuvent atteindre, en compétition des longueurs jusqu'à 14,50 mètres.

La pêche au coup se pratique partout et toute l'année. L'hiver est la saison idéale pour l'ablette, le printemps est la période de prédilection pour la tanche. Le goujon et la brème préfèrent l'été et le gardon quand à lui n'a pas de saison.

DIFFERENTES TECHNIQUES

LA PECHE A LA CANNE AU COUP
C'est à "coup" sûr la technique la plus pratiquée. Il existe deux grandes familles de cannes : télescopique et emmanchement.

TELESCOPIQUE
On appelle "mitraillette ou gardonnette", les petites cannes télescopiques flexibles entre 1.50 m et 5 mètres. Ces cannes sont faites pour résister à des lancers et ferrages fréquents. Elles sont de faible encombrement, se rangent en rentrant tous les brins dans le talon et se montent en un tour de main. Légères, elles conviennent parfaitement pour la friture de gardons, ablettes, goujons...
Des cannes plus longues (jusqu'à 10 mètres), peuvent être utilisées pour répondre aux besoins des pêcheurs (distance et profondeur).

A EMMANCHEMENTS
Comme son nom l'indique, une canne à emmanchements est composée de plusieurs éléments qui s'emboîtent les uns dans les autres.
Sa longueur peut atteindre 14,50 mètres, longueur maximum autorisée en compétition. Contrairement aux cannes télescopiques, le principe de l'emmanchement autorise l'utilisation de la canne à différentes longueurs. On peut ainsi avec une canne de 9,50 m obtenir rapidement et facilement une canne de 6,50 m en enlevant 2 éléments.

Ces cannes sont équipées d'un scion creux dans lequel on monte un élastique sur un, deux ou trois éléments. Ainsi, à la prise d'un gros poisson, l'élastique sert d'amortisseur, permet le combat malgré un nylon de faible diamètre et procure une sécurité indéniable au pêcheur. De plus, on emboîte ou déboîte à volonté, un ou plusieurs éléments de la canne pour compenser la longueur d'élastique sortie.
Dans la plupart des cas, on adapte la longueur de la ligne en fonction de la profondeur de l'eau.
On limite ainsi la longueur de la bannière (distance de nylon entre le scion et le flotteur). Ceci permet un bon contrôle de la ligne, sans que le vent ou le courant, n'influence son déplacement.

Descriptif de la ligne pour la pêche au coup

Le flotteur est l'élément principal de la ligne. Sa position sur le fil détermine la profondeur de pêche.
Le rôle du flotteur ou "bouchon" est de soutenir l'esche à la hauteur voulue et de l'accompagner tout au long de la coulée. Il sert aussi à indiquer au pêcheur la moindre touche occasionnée dès qu'un poisson mord.
Il existe de nombreuses tailles et formes qui permettent de s'adapter en fonction des différents parcours et conditions de pêche (vent, profondeur, force du courant, taille du poisson...).

Les flotteurs

A. Fusiforme / B. Goutte d'eau / C. Boule / D. Plat

* Les formes plus couramment utilisées sont : FUSIFORME, de forme allongée type "carotte", pour la pêche technique sans vent en eau calme.

* GOUTTE D'EAU, ressemble à une poire plus ou moins allongée avec une quille très longue pour une meilleure stabilité, une bonne tenue au vent et d'une grande sensibilité. C'est la forme polyvalente par excellence et de loin la plus utilisée.

* BOULE, d'une forte portance, trapus et destinée à la pêche de fond des beaux poissons en courant., ces flotteurs permettent d'utiliser des esches de grosses tailles (terreau, ver de terre, maïs...).

* PLAT, réservé exclusivement à la pêche de fond ligne arrêtée dans le courant.
Sa faible épaisseur offre peu de prise à la force de l'eau.

Un flotteur est composé de trois parties distinctes :

* L'ANTENNE :
Plusieurs matériaux sont employés : fibre, plastique et métal... Les antennes fibres et plastiques équipent la plupart des flotteurs. Très visibles, elles offrent une bonne sensibilité à la touche.
Les fines antennes métalliques sont destinées aux pêches très techniques où la sensibilité revêt un caractère primordial.
Souvent de couleur orange fluo, elles peuvent être jaune fluo ou noir pour offrir une meilleure visibilité en fonction de la luminosité (reflets, vagues, ombres...).
A cet effet, certains flotteurs ont une antenne interchangeable. Plus une antenne est fine, meilleure est la pénétration dans l'eau.

* LE CORPS :
La plupart des flotteurs sont fabriqués à partir de Balsa ou mousses synthétiques.
La densité très faible de ces deux matériaux assure une excellente flottabilité et autorise une forte portance en plomb.
Dans la plupart des cas, le corps du flotteur est relié à la ligne à l'aide d'un petit oeillet métallique implanté sous l'antenne.

* LA QUILLE :
En fibre, métal ou bois, elle sert principalement à la stabilité du flotteur. Equipée de bagues silicone (ne blesse pas le fil) elle permet aussi de régler le flotteur à la hauteur voulue sur la ligne.

Les autres composants de la ligne sont :

* Le corps de ligne, constitué d'un mono-filament de nylon fin et souple d'un diamètre allant de 8 à 10/100 pour les petits poissons et de 10 à 16/100 pour les plus gros.

* La plombée, est la masse de plomb nécessaire à l'équilibre du flotteur. Cette masse peut être composée d'une plombée massive (type olivette) ou d'un ensemble de plombs plus ou moins étalés et parfois de tailles différentes. Dans ce cas, la plombée est dégressive, le plus gros plomb vers le flotteur et le plus petit vers l'hameçon. Ce plomb, appelé "plomb de touche", permet une meilleure perception des touches "à relever" (quand le poisson remonte vers la surface après avoir engamé l'appât).

La plombée massive ou étalée permet une descente plus ou moins rapide de l'esche. Sa répartition et son positionnement sur la ligne ont un rôle déterminant tant dans la présentation de l'appât que dans la perception de la touche.

* Le bas de ligne, est la partie terminale de la ligne. Il est constitué d'un nylon de diamètre toujours inférieur au corps de ligne (souvent de 2/100) généralement relié boucle dans boucle (voir rubrique "Noeuds de Pêche") et terminé par un hameçon.

Sa résistance plus faible permet en cas de casse (accroche ou gros poisson) de limiter la perte de la ligne à celle du bas de ligne. Sa finesse, sa souplesse et sa discrétion permettent une meilleure qualité de présentation de l'appât.

* L'hameçon, est également un élément très important.
Sa taille, sa forme et sa résistance diffèrent suivant l'esche employée et le type de poisson recherché (fin de fer pour esches fragiles, renforcé pour gros poissons...).

Quelle que soit la qualité de montage de la ligne, son contrôle en action de pêche sera déterminant quant à la quantité de poissons attrapés.
Exemple : en rivière, l'esche portée par l'hameçon, décrit une coulée sous l'influence du courant. On peut alors pratiquer la "retenue" de la ligne qui arrête le bas de ligne, puis le "relâcher" qui lui fait reprendre le fil du courant ou encore "l'aguichage" qui consiste à remonter légèrement la ligne, puis à la redescendre.
Dans tous les cas, il s'agit "d'exciter" le poisson pour le rendre mordeur.
 


 
 
 

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