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Titre du blog : la pêche au coup
Auteur : lapecheaucoup
Date de création : 07-07-2008
 
posté le 10-10-2008 à 16:25:03

connaitre et comprendre l'amorce

L'amorce est composé de plusieurs éléments (farine, chapelures, tourteaux....) qui sert à attirer le poisson en un lieu donné, afin de le pêcher et de le prendre sur ce lieu d'amorçage. Sachant à quel endroit va se trouver le poisson sur un fond invisible pour nous, on peut donc dire que l'amorce est un peu l'oeil de pêcheur.

En théorie, n'importe quelle amorce peut prendre n'importe quel poisson. Pourtant, la diversité naturelle de la gent aquatique est telle que certaines règles doivent être observées.

Ainsi, si beaucoup de poissons blancs sont apparemment identiques, les uns ne vivent cependant pas comme les autres. L'ablette, par exemple, ne se nourrit pas de la même façon qu'une brème....leur bouche étant "construite" différemment. Ayant la bouche tournée vers le haut, l'ablette va plutôt naturellement chercher sa nourriture vers la surface alors qu'au contraire, la brème ayant la sienne orientée vers le bas, aura tendance à se nourrir sur le fond.

C'est pourquoi, sans pour autant employer des produits grandement différents -les deux poissons pouvant manger à peu près la même chose- la conception d'amorce doit toujours varier suivant qu'on s'adresse à l'ablette ou à la brème, et plus généralement suivant qu'on s'adresse à un poisson évoluant de par la nature des choses dans la couche supérieure de l'eau ou à un autre vivant principalement sur le fond.

 

 

 

 

 

 

Granulométrie

 En règle générale, on utilise une amorce à grosse particules pour le fond et une amorce à plus petite granulométrie pour la surface. Si on peut, à la limite, utiliser une "grosse" amorce en surface et une amorce à fines particules à fond, il devient par contre très difficile, voire impossible, de pêcher en surface avec une préparation très collante et lourde. C'est avant tout un problème de poids.

L'amorce de surface, pour bien travailler à cet étage supérieur de l'eau, ne doit jamais ni trop coller de façon à éclater en surface et y rester, ni être trop lourde pour ne pas descendre rapidement.

Bien au contraire, l'amorce de fond demande un minimum de collant et de lourdeur pour, à la fois, descendre rapidement et bien tenir, tout en travaillant le plus longtemps possible.

 

 

 

 

Collant

L'amorce doit d'autant plus collante que la profondeur de pêche est importante et/ou le courant plus ou moins soutenu.

Tout simplement, et c'est normal, afin que les boules d'amorce se délient dans le temps au lieu de s'ouvrir instantanément, lâchant toutes les particules en quelques secondes au gré du courant.

Mais attention, collant ne veut pas dire boules indestructibles au fond de l'eau. Le rôle premier de l'amorce est de travailler afin d'attirer le poisson sur le coup de pêche. Il faut donc, en général, avoir une amorce qui travaille en plusieurs temps. C'est ici qu'intervient, outre les produits collants constituant la préparation, le serrage des boules. 

Prenons l'exemple de 10 boules d'amorce à jeter : 4 seront très fortement serrées, 4 autres le seront moyennement et les 2 dernières presque pas ; ainsi, les 4 premières tiennent bien le fond, se délient et libèrent les esches au bout d'une demi-heure, les 4 suivantes le font au bout d'un quart d'heure et les 2 dernières éclatent rapidement.

 

 

 

 

Couleurs

Amorces sombres ou claires ? En général, une amorce de couleur sombre attire davantage les poissons de petite et moyenne tailles et semble avoir moins d'attrait sur les gros sujets. En pêche difficile, néanmoins, elle permet de maintenir plus longuement le poisson sur la zone de pêche. Au contraire, une amorce de couleur claire tente surtout les beaux poissons, genre grosses brèmes, mais ne maintient que très modestement dans le temps les sujets de taille inférieure.

Effet du hasard, produits miracles ? Ni l'un, ni l'autre. Prenez par exemple un gardon dans une rivière où le fond est brun-noir : il a le dos noir. Placez-le dans un bassin où l'eau est verte : deux heures plus tard, il a le dos vert. Pourquoi ?

Tout simplement par phénomène de mimétisme avec son nouvel environnement et le nouveau fond. Ne faisant plus "tache", il ne devient ainsi plus une proie  facilement repérable par les carnassiers.

Le simple fait, donc, d'être en désaccord avec le milieu (en l'occurrence, tache noire sur fond clair d'amorce) rend le poisson peureux et peu enclin à rester tranquillement sur la zone d'amorçage...sauf si... ce poisson a une taille assez respectable pour ne pas (trop) risquer l'attaque d'un brochet ou d'un sandre.

En partant de cette constatation, on comprend aisément  qu'une amorce de couleur claire sélectionne avant tout, plus le beau poisson par la crainte des plus petits, que pour toute autre raison, et, qu'en conséquence, il y ait plus de chances de toucher un pourcentage élevé de gros poissons sur une amorce claire et du tout-venant sur une amorce foncée.

 

Senteur

Prétendre que l'on comprend et que l'on sache réellement pourquoi telle ou telle odeur, ou arôme, plaît davantage à tel ou tel poisson ne serait pas sérieux. Dans ce domaine, on ne peut que faire des constatations servant de base de référence.

Ainsi, un produit riche en vanille donne d'excellents résultats avec le gardon.

La cannelle et ses dérivés sont plus efficaces que tous les autres produits pour la brème.

De même, la "fraise" supplante actuellement le plus souvent n'importe quel autre parfum pour attirer la carpe.

En tout état de cause, bien que l'on puisse allécher du poisson avec une amorce sans parfum, il est indéniable que l'ajout d'un arôme permet, en bien des cas, d'attirer et de retenir plus durablement le poisson sur la zone de pêche.

Effets nutritifs

Une fois le poisson sur le coup, il faut le garder. En présence de poissons qui ne s'alimentent pas, ou peu, l'amorce doit être relativement pauvre. Composée de produits peu nourrissants (coprah, palmiste, attractor...), elle doit cependant travailler constamment, afin de fixer l'attention du poisson pour qu'il reste dans la zone de pêche.

En revanche, lorsque les poissons s'alimentent normalement, notamment aux beaux jours, l'amorce doit être composée en grande partie de produits nourrissants et riches comme le tourteau de maïs, le P.V.1, le coprah mélassé, de chapelure de pain. Soigneusement dosés en fonction de la population piscicole se trouvant sur le parcours de pêche, ces produits permettent à coup sûr de maintenir l'ensemble des poissons sur le coup.

L'amorce en fonction de l'eau

En eaux calmes, sauf cas exceptionnels, l'amorce doit être non collante et en fines particules à la surface, peu collante et de granulométrie fine ou moyenne entre deux eaux et à fond.

En eaux à courant lent ou moyen, l'amorce de base doit être un peu plus collante et de texture plus grossière qu'en eaux calmes. Il est alors une règle à respecter avant tout, adapter l'amorce à la force du courant : moins il y a de courant, moins l'amorce doit être collante et fine doit être sa texture ; plus il y a de courant, plus l'amorce doit coller et souvent plus grosse doit être la granulométrie.

Illogique, direz-vous ? En théorie, oui ! Car il est évident qu'une farine ou de la chapelure fine collent davantage que ces mêmes produits plus grossièrement moulus. Mais ça l'est moins quand certains ingrédients entrant dans l'amorce sont changés en fonction des lieux de pêche.

Ainsi, par exemple, le pain d'épice ou le P.V.1 colleront plus alors que le coprah ou le palmiste seront ajoutés pour avoir un effet dispersant.

En eaux à courant soutenu : l'amorce doit à la fois être lourde, très collante... et bien travailler sur le fond. Si l'emploi d'argiles genre bentonite est une solution pour coller l'amorce, ce n'est cependant pas la meilleure... et de loin. Car il est toujours très difficile de savoir avec exactitude quand les boules d'amorce s'ouvrent majorité des cas remplacer ces produits par des dérivés sucrés -donc diluables dans l'eau - comme le pain d'épice, au fort pouvoir collant mais possédant l'extrême avantage de faire travailler l'amorce très rapidement.

L'amorce en fonction des poissons recherchés

L'amorce doit se faire non seulement par rapport à la profondeur de pêche, mais aussi en fonction des poissons que l'on recherche. Il serait, en effet, complètement absurde, en présence de gardons n'atteignant pas le poids de 15 g, d'envoyer des boules d'amorce aussi collantes que riches... même dans cinq mètres d'eau. A l'inverse, à quoi ressemblerait une amorce moyenne, ne collant que très légèrement, envoyée sur une colonie de barbeaux ou de brèmes d'1 kg et plus ?

Dans le choix de l'amorce comme dans l'action même d'amorcer, il faut donc prendre en considération les deux paramètres à la fois : profondeur de pêche et poissons recherchés.

Ainsi on peut dire, d'une façon générale, qu'en étang, plus le fond est important, plus l'amorce doit être collante, sans cependant dépasser un maximum correspondant au collant d'une amorce à rivière au courant moyen.

Parallèlement à cela, la richesse de l'amorce doit être proportionnelle à la densité ainsi qu'à la grosseur des poissons du lieu de pêche : par exemple, amorce complétée par des produits moyennement collants mais très riches style tourteau de maïs en présence de beaux poissons, ou amorce d'étang classique juste recollée avec du P.V.1 en cas de peuplement clairsemé. Suivant l'espèce, chaque poisson a ses habitudes alimentaires. Une amorce de base peut donc, en conséquence, sélectionner tel poisson plutôt que tel autre.

Pour le gardon, l'amorce type doit être sombre, plutôt salée en hiver et sucrée en été.

On utilise la préparation salée pendant toutes les périodes où le besoin en sel est ressenti par le poisson, en particulier l'hiver et à la sortie de la fraie. Elle trouve également son utilité lorsqu'en période très chaude les eaux sont pauvres en oxygène, sans courant, à la limite de préparation sucrée doit être préférée.

L'une comme l'autre peuvent être complétées par de la fiente de pigeon qui permet de maintenir le poisson sur le coup plus durablement.

Ceci étant d'autant plus important que les gardons n'apprécient que très modérément le rappel. La brème, contrairement au gardon, est un poisson qui répond formidablement au rappel...C'est même là tout le secret de sa pêche.

Le mouillage de l'amorce

Que ce soit de l'eau seule, froide, tiède ou chaude, ou bien de l'eau avec un additif, l'agent mouillant joue un grand rôle dans la confection de l'amorce.

On utilise tout d'abord de l'eau froide pour mouiller une amorce quand on veut que celle-ci travaille rapidement.

En effet, mouillée à l'eau froide, toutes les particules constituant l'amorce (farines, chapelures, etc.) ne s'imprègnent pas totalement à l'instant. Apparemment bien humectée, mais n'étant cependant pas "mouillée" au maximum de son pouvoir absorbant, l'amorce lancée sous forme de boules en zone d'amorçage travaille d'autant plus vite que chaque particule cherche rapidement le surplus d'eau qui lui manque.

Ce type d'amorce à action rapide doit être mouillée au dernier moment, soit une heure environ avant la partie de pêche. Pour effectuer cette opération, l'eau du lieu de pêche doit être préférée, chaque fois que cela est possible, à celle du robinet, toujours plus ou moins fortement chlorée.

Pour obtenir une amorce travaillant moins vite, qui puisse rester durablement sur le fond, la préparation peut soit être mouillée également à l'eau froide, mais longtemps à l'avance (4 à 5 heures avant la pêche), soit être humidifiée à l'eau tiède ou chaude.

Dans ce dernier cas, l'eau tiède ou mieux chaude permet à la fois de faire gonfler l'amorce très rapidement et d'en cuire les ingrédients.

Cette "cuisson" s'avére nécessaire notamment dans l'utilisation des tourteaux (maïs, arachide, citrouille et autres) afin de les rendre plus riches en protéines et ainsi plus facilement assimilables par le poisson.

 Outre l'eau seule, qu'elle soit froide ou chaude, l'eau accompagnée d'un additif peut aussi être un bon agent mouillant pour confectionner une amorce. Ces petits "ajouts", mélangés à l'eau de mouillage, découlent souvent directement des produits nouveaux utilisés par les carpistes modernes.

Des additifs d'appel, comme les aromix spécial brèmes et gardons par exemple, permettent non seulement d'avoir une odeur attirante, mais apportent également à chaque particule de l'amorce la saveur et le goût. La façon d'opérer reste simple.

Pour atteindre un maximum d'efficacité, ces produits fortement sucrés à l'odeur prononcée de quelque peu visqueux doivent être préalablement dilués dans l'eau servant au mouillage. Ce n'est qu'ensuite, l'additif bien dissous dans l'eau, qu'intervient le mouillage de l'amorce proprement dit.

La mélasse est aussi un produit particulier servant d'additif à l'eau. Diluée simplement dans de l'eau tiède, ou fortement mélangée à raison de 3/4 de mélasse pour 1/4 d'eau, suivant qu'il y a plus ou moins de poissons sur le parcours de pêche, elle permet d'obtenir une amorce sombre tenant sur le fond d'une façon relativement compacte. Si ce m'lange d'eau mélassée à l'amorce ne s'avère pas partout payant, il peut être en revanche d'une grande utilité dans les canaux comme ceux du nord, où l'on compte beaucoup de passage de bateaux. La mélasse permet en effet, à la fois, de délier rapidement l'amorce tout en la gardant assez bloquée sur le fond pour résister, dans la zone d'amorçage, aux mouvements d'eau dûs aux éclusées.

Utilisable en été comme en hiver, elle a cependant l'inconvénient, étant un dérivé du sucre et par conséquent relativement riche, de vite gaver le poisson.

Si le "mouillant" est important, le moment du mouillage n'en est pas moins essentiel pour le travail de l'amorce. On l'a vu, mouillée à l'avance, l'amorce agit lentement ; mouillée tardivement, plus rapide est le travail.

Une bonne astuce consiste donc à mêler les deux actions, lente et rapide, afin d'attirer au plus vite les poissons dans un premier temps... et à les maintenir sur le coup par la suite. Un double mouillage de le même amorce est dans ce cas la solution à adopter.

Le premier se fait à la maison, 4 à 5 heures avant la partie de pêche, ou bien la veille au soir pour une pêche le matin.

Il permet d'obtenir une amorce très riche, ayant gonflé à son maximum et qui, par conséquent, travaille beaucoup moins mais plus durablement sur la zone d'amorçage. Elle sert en quelque sorte de "tapis" posé sur le fond pour le beau poisson.

Le second mouillage n'intervient, lui; que sur le lieu de pêche, soit une heure seulement avant de commencer, afin que cette deuxième partie de même amorce, convenablement humectée mais pas encore mouillée à coeur, travaille très rapidement dans l'eau en servant d'appelant.

Les plus de l'amorce

Entendez ici par "plus" de l'amorce les principaux ajouts qui n'en font pas proprement partie, mais qui la complètent avantageusement : asticots, fouillis de ver de vase, fiente de pigeon...

On incorpore principalement des asticots et plus particulièrement des pinkies dans l'amorce quand on trouve, sur le parcours de pêche, en rivière comme en étang, de beaux poissons ou du poisson susceptible de "manger" l'asticot.

Attention, cependant ! L'incorporation ne serait-ce que de quelques-unes de ces larves dans une boule d'amorce fragilise cell-ci et tend à la défaire prématurément. L'amorce doit donc toujours être préalablement plus collante qu'à la normale quand une adjonction d'asticots est prévue à l'amorçage.

Les asticots utilisés vivants doivent être dégraissés au maximum pour couler rapidement au lieu d'être emportés au fil du courant... déplaçant ainsi les poissons.

Pour ce faire, après les avoir tamisés pour ôter le sciure ou le son dans lesquels ils sont conservés, les placer dans un récipient assez large afin qu'ils ne s'échauffent pas et les saupoudrer soit de jaune de Hollande ou de farine de maïs. En moins de 6 heures le dégraissage est assuré. Ils peuvent alors soit être incorporé à l'amorce, soit être lancés directement, à l'aide d'une fronde, pour venir en complément de l'amorce de base.

A noter enfin que les asticots prenant l'odeur de l'amorce, il vaut toujours mieux escher l'hameçon avec une larve qui a été mélangée à l'amorce plutôt qu'avec un asticot n'ayant pas eu cet "honneur"

Ne bougeant pas et ne "cassant" pas les boules donc assurément plus maniable à l'amorçage, le caster (c'est-à-dire l'asticot sous forme de chrysalide) est peut-être encore plus efficace dans bien des situations, notamment quand il y a du courant. Pour être consommables par les poissons, les casters ne doivent pas être trop avancés (noir).

Les proportions moyennes à respecter sont, respectivement, pour 5 litres d'amorce : 1/4 à 1/2 litre d'asticots ou 1/2 à 1 litre de casters.

 

Le fouillis de vers de vase est certainement le meilleur élément moteur d'une amorce. A noter, cependant, que les gros vers de vase lui sont souvent supérieurs dans les pêches spécifiques, soit de grosses brémes, soit de carassins.

De grandes précautions doivent être prises dans son maniement afin de le conserver vivant.

Toute amorce étouffant rapidement le fouillis, il s'incorpore juste au moment de faire les boules, puis au fur et à mesure que le besoin s'en fait sentir..... et non pas 1/2 heure avant comme on peut le voir encore trop fréquemment. Ainsi, en pêche en rappel avec 1 litre de fouillis à sa disposition, la meilleure façon d'opérer est d'incorporer 1/4 de litre au départ, puis de rajouter un autre 1/4 de litre toutes les 15 ou 20 minutes.

La proportion moyenne étant d'1 litre de fouillis pour 7 à 8 litres d'amorce.

La fiente de pigeon est utilisable avec efficacité lorsque le parcours de pêche a une forte population de gardons. Cependant, et quoi qu'on en dise, les brémes n'y sont pas insensibles non plus. L'addition de fiente à l'amorce de base est en général bénéfique, son apport cuisant un peu en quelque sorte les particules comme si on les mouillait à l'eau chaude.

Riche en protéines assimilables par les poissons, c'est un ingrédient d'ajout de grande valeur... pourvu qu'il soit de qualité. En effet, mieux vaut toujours opter pour une fiente riche venant de pigeons se nourrissant de graines de chènevis, de maïs, de coriandre... déjà utilisées dans la pêche, que de fiente plus pauvre de pigeons sauvages ne mangeant souvent que des graines peu nutritives.

Deux grandes méthodes existent pour se servir efficacement de la fiente sèche :

Passer la fiente au tamis moyen, qu'elle soit sous forme grossière ou mieux moulue, afin d'éliminer toute trace de morceaux de plumes. Puis, la veille de la partie de pêche, la mouiller à l'eau froide exactement comme on le ferait avec une amorce. Le lendemain, rajouter le résultat ainsi obtenu à l'amorce de base, une heure environ avant de pêcher, en mélangeant bien l'ensemble.

Toujours la veille après tamisage, détremper la fiente à l'eau chaude à raison d'environ 3 litres d'eau par kg de fiente sèche. Laisser la préparation refroidir toute la nuit. Le lendemain, mouiller simplement l'amorce avec le mélange refroidi.

Les proportions peuvent aller de 10 à 40 % de l'amorce, suivant la quantité de poissons séjournant sur le lieu de pêche : 10 à 20 % en étang : fréquemment 30 % dans les canaux ; 30 à 40 % en rivière.

 

Commentaires

loun le 12-08-2015 à 13:19:44
Super conseil. Ma vraiment aider dans ma préparation et ma appris beaucoup de chose . Merci a la prochaine
atelierdepucca le 10-10-2008 à 16:29:26
Bienvenue sur l'atelier de pucca